Reprenons ensemble le cours de cette fête que nous avons interrompue alors que les garçons s’élançaient dans le jardin pour attendre leur tour. Car maintenant les filles allaient être à l’honneur.
Nous allions commencer les essayages de Yukatas qui sont des kimonos d’été, plus léger et plus facile à mettre. Il faut savoir qu’avant de revêtir un kimono, il faut en superposer trois au préalable….Yukiko qui a deux filles a choisit de ne prendre que des yukatas.
Les plus jeunes ont commencé et c’est avec une joie à peine dissimulée qu’elles ont été habillées par Yukiko, Emi et Yukiko. Plusieurs tailles de yukatas, des Obis, des fleurs, des rubans, des éventails. Des yeux de princesses qui pétillent et qui s’affolent. Le salon s’est rempli de fleurs, de grues et de motifs japonais, de couleurs multiples et indéfinies. Les canapés vite recouverts de trésors.
Une de mes filles a subit une transformation intérieur et le fait de revêtir son premier yukata l’a transformée en japonaise. J’ai vu avec émotion un bonheur que je lui avais rarement vu. Elle avait déjà l’âme japonaise, prenant ses repas avec des baguettes depuis longtemps et recopiant mes cours de japonais, mais elle venait de franchir une étape.
Les plus jeunes ont gardé leur yukata le temps des photos et ne l’ont quitté qu’à regret. Ont suivi les ados, moins nombreuses à vouloir se transformer.
Nous avons profité qu’il restait encore quelques yukatas d’adultes pour les mamans. J’ai été la première à l’enfiler et je dois dire que ça n’arrange pas la silhouette pour peu que vous ayez de la mie aux entournures comme moi, ajouter à cela les vêtements dessous, eh bien le résultat est là sous vos yeux! Même pas peur de me montrer à mon désavantage, la photo est trop rigolote pour ne pas vous la montrer.
Je dois dire que nous avons été chanceuses car d’après ce que nous disait Yukiko, les Obi sont serrés autour de la taille jusqu’à l’étouffement. Nous en étions loin très loin….
La dernière activité tant attendue par les garçons et réclamée avec insistance est arrivée. Nous avons assisté au Suika Wari, je traduis je suis sympa!
Casse pastèque, activité qui se pratique normalement sur la plage, le but étant de casser une pastèque à coups de bâtons, mais celui qui le fait doit avoir les yeux bandés et il doit l’atteindre grâce aux directives données par son entourage, qui se font dans les hurlements… La pastèque a été brisée et dépecée par les enfants qui comme des charognards l’ont vidée en deux trois mouvements.
Notre journée au Japon s’est terminée avec la pastèque, des enfants heureux d’avoir passé ces moments précieux ensemble.
Je ne peux pas m’empêcher de penser à tous ces petits moments avec émotion, heureuse de transmettre à nos enfants les trésors et les richesses des cultures différentes. D’éveiller en eux cette curiosité de l’autre qui ouvre le coeur à la différence qui ne l’est plus tant elle est fait partie de leur vie.
Merci à Emi et nos deux Yukiko qui se sont données totalement pour que cette fête reste gravée dans nos coeur.
Eh ben ça alors !Les vacances à Compiègne sont très exotiques!!!Merci pour tous ces articles ou tu nous fais partager ton amour (et tes connaissances)du Japon.A très très bientôt…
Oui Compiègne cache des animations exaltantes et exotiques!
Mince, j’ai manqué la première partie sur HC 🙁
Très sympa cette petite fête et super l’idée des Yukatas ! Ca va très bien à tout le monde.
Bienvenue Béné, vous n’avez pas tout manqué, la première partie de de la journée est écrit dans l’article au dessus.
Je viens de voir cet article que vous avez partagé dans votre commentaire chez Béné ! Super fête et très bonne idée. Ca rend super bien !!