C’est à la librairie Junku que nous avons commencé notre périple au Japon. Il y a quelques semaines Yukiko décidait de me faire découvrir le Japon made in Paris. Petit voyage dans le quartier de l’Opéra, mais les quelques heures dont nous disposions n’ont pas suffi pour profiter pleinement de cette escapade. Même si le quartier japonais tient dans un mouchoir de poche nous avons eu du mal à tout explorer.

Il faut dire que nous avons commencé par passer près de 2H dans la librairie Junku. Nous y avons fureté dans chaque rayon, avec explications à la carte. Nous sommes passées du rayon de la culture japonaise, aux mangas, jusqu’au rayon dédié à l’apprentissage du japonais. Nous y avons passé énormément de temps, tout simplement parce que nous sommes tombées sur des livres drôles expliquant les clichés français. C’est là que j’ai aperçu un livre étonnant sur « la sensualité française ». Je m’interroge et je questionne Yukiko.

C’est au court d’une discussion à bâtons rompus que Yukiko m’expliquait que les japonais ne sont pas amoureux comme nous l’entendons. Ils se marient avec ou sans amour (oui ça existe encore). S’ils se sont mariés amoureux, cet état disparait très rapidement, après quelques mois ou plus généralement après la naissance des enfants.

Ainsi les couples vivent le reste de leur vie comme 2 cothurnes. D’où le livre expliquant l’art d’être amoureux comme les français, le plus longtemps possible.

Je lui ai appris l’expression « Entretenir la flamme de l’amour comme on met une bûche dans le feu tous les jours ». Ainsi les français sont capable de s’aimer longtemps. J’ai vu dans les yeux de Yukiko de la stupeur, elle avait fait là une découverte sensationnelle.

Après ce long échange où nous avons bien ri des clichés japo-franchouillards, je ne saurai pas dire pourquoi mais j’ai été happée par l’étal de Tenugui. J’aime ces tissus aux motifs très contemporains qui sont utilisés autant pour la déco dans la maison que dans le sac à main, tissu qui peut nettoyer les lunettes, envelopper le riz en fin de cuisson. J’ai choisi l’option déco.

Au sous-sol nous attendait du papier washi! Et pour une aubaine c’en était une, car quelques rouleaux étaient soldés pour un coin amoché, ce qui représente un détail pour moi. Je n’ai pas résisté bien sûr; Et vous découvrirez dans un prochain article les 2 couleurs choisies. Un rayon livres d’enfants et livres d’origami en veux-tu en voilà! Le vrai bonheur quoi.

J’ai quitté la librairie Junku à regret avec la promesse d’y revenir.

Après s’être délectées visuellement nous avons filé dans le supermarché japonais des japonais parisiens. C’est là que Yukiko achète ces 10kg de riz et autres légumes et condiments.J’ai découvert la vraie taille des racines de fleurs de lotus, racines géantes qui font le bonheur de Yukiko, les radis japonais, les trucs, bidules, machin chose, bref je vous passe les descriptions, ce que je peux vous dire c’est que j’ai craqué et j’ai trouvé des merveilles, mais ça c’est pour bientôt….