Quelle chance!
Cette année j’ai eu très peu de temps pour préparer les Journées Européennes des Métiers d’Art et je serai au Chevalet à Noyon, le samedi 6 et dimanche 7 avril.
Et qui m’a invitée pour la troisième fois? Les Faiseurs d’Art! Je serai entourée d’artistes et artisans du noyennais.
Deux jours riches en rencontres et en pliages, car je vais animer des petits ateliers origami où mes admirateurs (il n’est pas interdit de se faire du bien) pourront se familiariser avec mon univers.
Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour préparer l’exposition, j’ai donc décidé de ne faire que deux suspensions avec un code couleur commun, le noir. Pour quelle raison le noir? Allez savoir moi qui aime tant les couleurs. J‘ai choisi le noir parce que sur Instagram j’avais demandé l’avis de mes followers et que beaucoup d’entre eux avaient mentionné cette couleur.
J’ai commencé la première suspension avec les superbes papiers washi Adeline Klam en noir et blanc, n’hésitez pas à visiter sa boutique où vous ne ressortirez pas indemne. Non le noir et blanc ce n’est pas triste, ai-je l’air d’être désabusée de la vie? Mettez-y un soupçon de jaune et tout de suite la vie vous sourit.
Quelques jours plus tard j’ai eu une idée fulgurante grâce à mes followers Instagram, pour la deuxième suspension, j’ai eu envie d’une ligne de diamants rose fushia au milieu de diamants noir charbon. Et pour me compliquer un peu plus le travail j’ai utilisé du fil transparent pour donner l’impression de flottement. Quand j’ai commencé l’installation des diamants, j’ai regretté d’avoir utilisé ce fil, j’ai pesté, râlé, je me suis presque découragée. Ce fil n’obéit à rien ni personne, pourtant j’ai l’habitude avec les enfants, mais là on est passé à un cran au dessus et je déteste qu’on me résiste sans raison valable. J’ai tenu et j’ai eu raison, je savais que le rendu en valait la peine. Après avoir peiné et sué jusqu’au dernier diamant rose, j’ai promis de ne plus jamais utiliser de fil transparent.
La morale de cette fable? Toujours s’écouter et ne jamais regretter ses choix! C’est pour moi que je parle là non?
Puis il y a eu lundi, un jour où je me suis retrouvée un peu désorientée après le départ de Utaha, une jeune collégienne japonaise venue en France quelques jours avec des collégiens de Shirakawa (ville jumelée avec Compiègne). Nous avons accueilli Utaha quelques jours et toute la famille s’était donnée au maximum pour que ce séjour soit inoubliable pour elle. Lundi après son départ, la reprise a été un peu raide et le moral en berne. C’était sans compter sur Maximilien qui m’a aidée pour la séance photos qui s’est transformée en partie de lancer de foulard et de fous rires. Car si vous voyez toutes ces photos floues et en mouvement vous n’avez malheureusement pas le son. Il fallait l’entendre donner des conseils, faire des commentaires et donner des ordres, bref, ce moment avec mon fils m’a rapidement redonné la pêche et il se débrouille beaucoup mieux que moi pour le lancer de foulard.
Si vous êtes dans la région et que vous n’avez rien à faire (ça arrive parfois surtout quand c’est le début des vacances pour les picards), n’hésitez pas à passer nous voir et plier quelques origamis, vous verrez ça fait du bien. Je serai dans la salle du Chevalet à Noyon le 6 et 7 avril (je le répète parce que si vous êtes comme moi, vous aurez déjà oublié les dates et l’adresse et que vous allez me le demander).
Tu racontes si bien ton quotidien, notamment ta partie de lancer de foulard : on imagine très bien ! Et quel punch ! Tes robes sont étudiées, elles aussi.
Tous tes accords sont exacts, mon Astrid ! Je t’embrasse et te félicite. Cesca
merci Cesca,
oui mes tenues sont étudiées pour être ne accord avec mes suspensions. Tout est dans le détail et c’est ce qui fait de belles photos, enfin je crois et j’espère.
du plaisir et du reves pour les yeux !!!!!